préparateur physique

La formation pour devenir préparateur physique

Le métier et la formation pour devenir préparateur physique

Le métier de préparateur physique professionnel est de plus en plus populaire dans le monde du sport. Avoir une bonne santé et une parfaite condition physique sont des priorités pour tout sportif ou même tout individu se montrant motivé par le sport. Un bon préparateur physique doit être intéressé par l’exercice et aimer interagir avec les autres.

Pour un bon athlète, le corps doit être prêt à supporter les exigences physiques et le stress de l’activité sportive ; c’est dans cette optique que le préparateur physique va jouer sa partition. Dans cet article, nous vous parlerons en détail de cette profession.

1. Qu’est-ce qu’un préparateur physique ?

Le préparateur physique a pour objectif la performance de l’athlète. On parlera d’amélioration, d’augmentation du potentiel physique (capacités physiques) de l’athlète. Un préparateur physique est responsable de la condition physique d’un ou de plusieurs sportifs afin d’améliorer ses performances physiques sur une durée précise ou pour un objectif précis. Il doit développer la force physique, l’endurance, la vitesse et les qualités physiologiques de celui dont il est en charge.

Le préparateur physique s’occupe principale de compétiteur et ses fonctions viennent en appui aux fonctions de l’entraineur. Son travail consiste à faire des séances personnalisées spécifiques pour le ou les sportifs dont il s’occupe. Sa période d’intervention peut durer toute une saison ou dans une période plus courte selon des objectifs prédéfinis.

La différence entre un préparateur physique et un coach sportif est que dans une préparation physique on s’occupe plus de l’aspect performance tandis que dans le coaching la notion de performance n’est pas importante, ce qui importe est la forme physique du l’athlète. La préparation physique s’adresse un public allant des sportifs de haut niveau à toute personne souhaitant participer à des compétitions dont la sanction d’entrée est la performance sportive.

La préparation physique est dépendante du potentiel de chaque sportif avec une connaissance poussée en anatomie, en diététique, en biologie. Le préparateur physique peut travailler pour des clubs professionnels, des fédérations nationales, des sportifs de haut niveau ou des sportifs professionnels.

2. Objectifs liés à la préparation physique

– Renforcement musculaire

Le renforcement musculaire fait partir des premiers objectifs de la préparation physique générale. Le principal objectif est de développer votre masse musculaire, et de renforcer vos articulations, afin de mieux performer et prévenir les blessures.

Il est possible que le kinésithérapeute vous conseille des exercices pour travailler les jambes, les bras, les fessiers, les abdominaux ou encore le dos. Le gainage est un exercice intéressant, permettant de limiter les douleurs dorsales et de perdre du ventre. Les pompes, la planche et le squat sont d’autres classiques du renforcement musculaire.

– Endurance

L’endurance désigne la capacité à maintenir un effort physique sur la durée, et repose notamment sur une bonne maîtrise du souffle. Une bonne endurance est essentielle à la pratique de tous les sports. Elle permet de durer pendant les séances, entraînements et matchs sans se fatiguer trop rapidement.

En préparation physique générale avec un coach sportif, l’endurance s’améliore grâce aux différents exercices comme la course à pieds, tapis de course, vélo, vélo elliptique encore corde à sauter. Ces exercices travaillent le cœur et le souffle.

– Force

La force est importante dans la préparation physique générale. L’objectif des exercices de force est l’augmentation de votre résistance musculaire et articulaire, dans le but de soulever des charges lourdes.

Pour développer la force, plusieurs exercices sont possibles : le squat, le soulevé de terre ou encore les tractions. Le travail de force est réalisé avec des accessoires, le plus souvent des poids.

– Explosivité

L’explosivité, aussi appelée puissance ou force explosive, est la capacité physique qui permet d’utiliser un maximum de force en peu de temps. On remarque l’importance qu’elle peut avoir dans de nombreuses disciplines sportives : notamment celles qui demandent de sauter (comme le volleyball ou le basketball), de lancer (lancer de poids ou de javelots) ou de donner un coup (sports de combat).

L’explosivité est la capacité la plus importante de la performance sportive. La musculation au poids de corps est l’une des principales méthodes pour travailler sa force explosive. La durée de réalisation des exercices est une variable importante de cet entraînement.

– Souplesse

Techniquement, la souplesse est définie comme la mesure de l’amplitude du mouvement autour d’une articulation, ou d’un groupe d’articulations.

Tous les sports exigent un minimum de souplesse pour de bonnes performances. Aussi, l’absence de souplesse peut provoquer douleurs et blessures, en conséquence il est raisonnable de la travailler même chez le sportif débutant. En séance de préparation physique générale dirigée par votre kiné du sport, vous augmentez votre souplesse grâce à des étirements et assouplissements des différentes parties du corps : cuisses, fessiers, dos, abdominaux, chevilles…

Coordination

Enfin, la préparation physique générale vise aussi à développer votre coordination. Cette qualité consiste à connaitre le mouvement des différentes parties du corps, dans le but d’un résultat précis, sans dépense inutile. Elle emballe donc l’apprentissage du geste sportif et l’adresse technique dans toutes les disciplines.

On distingue la coordination générale, commune à toutes les activités, et la coordination spécifique à chaque sport. Pour améliorer votre coordination motrice, le coach peut vous présenter des exercices pour coordonner le haut et le bas du corps, la droite et la gauche, ou encore l’avant et l’arrière.

3. Origine de la préparation physique

La préparation physique a connu sa plus grande croissance à la fin des années 1990 avec l’officialisation et la reconnaissance du métier de préparateur physique. Les italiens et les anglophones sont les premiers à pratiquer et à inclure dans les clubs professionnels et semi professionnels des préparateurs physiques. Au départ, c’était des coachs qui exerçaient de nombreux rôles dans la pratique des activités physiques et sportives ; de manière progressive, avec l’apparition de formations de préparateurs physiques, le métier a connu sa plus grande évolution et les préparateurs physiques ont rempli les structures sportives dans tous les pays.

Dans l’antiquité

Les plus grands gladiateurs, combattants ou adeptes de pratiques sportives moins guerrières, les peuples d’origine grecque et latine avaient de redoutables combattants appelés champions. Ces champions s’entraînaient chaque jour pour se maintenir en bonne condition comme de véritables professionnels. Dans la pratique, ils avaient bien assimilé le concept de préparation physique. Ceux parmi ces gladiateurs qui avaient pu accroitre leur condition physique voyaient leurs chances de vaincre augmenter. Les combattants faisaient beaucoup de course, et prenaient le temps d’adapter leur corps à un travail régulier de soulevé d’haltères et allaient même jusqu’à surveiller leur alimentation. Mais, surtout, ils pratiquaient les disciplines dans lesquelles ils s’affrontaient. Dès le bas âge, les combattants commençaient par apprendre à courir et à nager, ils faisaient également diverses activités physiques destinées à muscler les bras et les pieds. Ils pouvaient ainsi concourir à différentes compétitions inter cités, qui comprenaient des épreuves de combats, de course, de saut, la lutte, de lancer de disque et de lancer du javelot.

Les filles, elles, avaient l’obligation d’être en parfaite condition physique pour donner naissance à des enfants robustes et en bonne santé. Elles étaient soumises à une véritable éducation étatique, à base de gymnastique, d’athlétisme et de lutte.

Les premiers jeux Olympiques

Ce système assurait à des cités comme Sparte d’avoir une armée puissante et redoutable qui la protégeait mais lui permettait aussi de briller aux jeux Olympiques: sur 81 vainqueurs connus de l’Antiquité, 46 étaient Spartiates ! Plus en détail, pour la course à pied, sur 36 connus, il y avait 21 Spartiates. Dans un contexte où l’accession à la performance sportive ne faisait pas l’objet d’un entraînement très élaboré, l’athlète qui était en forme, gagnait l’épreuve.

Lors de la création des jeux Olympiques, en 776 avant J.-C., par gout du jeu et de la compétition, les Grecs font déjà des exercices corporels où l’esthétisme occupe une place de choix, sans pour autant négliger la performance. C’est cette philosophie qu’Edmond Desbonnet (1868-1953), fondateur de la première école de culture physique française, reprend à sa façon à la fin du XIXe siècle : il avance que la culture physique doit développer la beauté, la santé et la force. Sa méthode est basée sur des exercices analytiques, sur le soulevé d’haltères ou de plaques de fonte et il insiste sur la valeur des étirements. Les gens fortunés, motivés par le culte du beau, s’y intéressent. Cette tendance peut être considérée comme les premiers pas d’une démarche qui amènera nos contemporains à fréquenter les salles de remise en forme, voire à pratiquer le bodybuilding.

L’approche philosophique

La recherche d’une performance en compétition reste là un objectif secondaire. Et si nous pensons qu’une pratique sportive compétitive, si modeste soit-elle, reste un moyen privilégié de mieux se connaître, on peut imaginer, autour de la philosophie de Desbonnet, un moyen d’amener certains adolescents réfractaires à s’engager dans une pratique sportive régulière. La préparation physique constitue là une porte d’entrée. A l’inverse, ce peut être un piège pour certains sportifs blessés ou en fin de carrière qui ont encore la volonté d’établir des performances se rendre à la salle de musculation beaucoup plus souvent qu’à l’accoutumée, ils trouveront peut-être une compensation psychologique dans ce travail mais ils peuvent modifier sans s’en apercevoir leur musculature et donc peiner ensuite retrouver des sensations spécifiques à leur sport. À travers ce substitut de pratique, ils s’éloignent de ce qui constitue le coeur de leur pratique, au risque de s’écarter de la compétition.

3. Le métier de préparateur physique :

Le salaire d’un préparateur physique

A vrai dire, il n’y a pas de grille salariale pour le métier de préparateur physique. De même le salaire dépend de nombreux facteurs : La notoriété, expérience du préparateur physique et les moyens financiers dont dispose le club. Le salaire peut dépendre aussi du sport dans lequel vous intervenez.

Certains des préparateurs physiques qui ne sont pas embauché dans une structure de haut niveau doivent combiner plusieurs clubs pour s’en sortir. De plus la plupart, des préparateurs physiques sont dans cette situation. Les places en clubs pro sont très chères et seuls les meilleurs ont une situation confortable. Par contre dans une structure de haut niveau, il n’y a pas de limite, cela varie du sport et de la session car un préparateur physique qui s’occupe de l’équipe pro gagne plus que celui qui s’occupe de l’équipe des jeunes.

Au final, il faut compter entre 1400€ net par mois pour un débutant, à plus de 2 500€, si vous êtes un préparateur physique d’un sport professionnel (voir plus pour des sportifs connus).

Qualité requises pour devenir préparateur physique 

Préalablement, il est important de connaitre les sciences du sport et du corps (anatomie, physiologie, biomécanique…). Mais également avoir des qualités humaines. Il est parfois difficile au début de trouver sa place dans un staff ou par rapport à ses sportifs. Lorsque la passion nous porte et nous pousse à tout donner, c’est à ce moment qu’on risque d’en faire « trop » et les collaborateurs peuvent s’en sentir menacés. Il est donc nécessaire de développer des compétences relationnelles et professionnelles que les cours n’apportent pas. C’est ainsi qu’il faut commencer à encadrer des sportifs en tant que bénévole en club amateur. Avoir un réseau est tout aussi important d’où la nécessité de se construire un réseau de professionnels du milieu du sport dans lequel évolué et où chaque personne peut apporter des éléments nécessaires à votre progression et vice versa. C’est un métier où on ne cesse jamais d’apprendre et de se former.

4. La préparation physique chez les jeunes  

La formation des jeunes nécessite une approche spécifique et différente de la conception et de la mise en œuvre de la préparation physique. Les jeunes ne peuvent pas être considérés comme des adultes, il faut donc savoir adapter leur entrainement. La composition physiologique des enfants et des adolescents est nettement différente de celle des adultes matures; il s’ensuit que les paramètres appliqués à la conception de la formation devraient refléter ces différences. Ce qui constitue un entraînement de force et un conditionnement métabolique appropriés pour un jeune joueur est donc déterminé par le stade de développement physique de chaque joueur et est spécifique à celui-ci. Le stade de maturité physique influence également le mécanisme des effets de l’entraînement, par exemple si les améliorations sont principalement amenés par des facteurs neuronaux ou si l’adaptation morphologique et physiologique joue le plus grand rôle. La maturité émotionnelle et psychologique de l’individu est un autre facteur important à prendre en compte lors de la conception et de la mise en œuvre de la musculation pour un jeune sportif.

L’importance de la préparation physique chez les jeunes

 Une activité physique régulière et une alimentation adéquate exercent une influence majeure sur la croissance et le développement des enfants et des adolescents. De ce point de vue, une préparation physique appropriée revêt une importance accrue pour le développement athlétique d’un jeune joueur étant donné le manque apparent d’activité physique habituelle ailleurs dans son style de vie. L’absence d’un tel programme de préparation physique pour aider à atteindre un niveau seuil d’activité physique peut autrement entraver le développement des jeunes joueurs pendant les périodes critiques de leur croissance et de leur maturation dans la mesure où ils peuvent ne pas réaliser leur potentiel génétique.

On pense qu’une préparation physique inadéquate joue un rôle dans la plupart des blessures liées au sport chez les jeunes athlètes. Les conditions de fatigue musculaire exposent les athlètes à un plus grand risque de blessure; les joueurs fatigués dans les derniers stades d’un match sont plus susceptibles de subir des blessures que lorsqu’ils sont frais. De même, les joueurs sont plus susceptibles d’être blessés au début de la saison lorsque leur condition physique n’est pas à la hauteur.

5. Programme de préparation physique chez les athlètes adolescents

Les joueurs pré pubères et adolescents peuvent bénéficier d’un conditionnement pour augmenter l’endurance aérobie. Les modes de formation utilisés doivent varier selon les stades de maturation; de la même manière, l’intensité, la durée et les volumes prescrits devraient également changer au fur et à mesure que le joueur grandit et mûrit. Une plus grande variété d’activités et de modes de formation croisée est suggérée pour les joueurs pré pubères. Au fur et à mesure que le jeune joueur grandit, les directives d’entraînement changent pour refléter les changements correspondants dans les capacités physiques. Les modes d’entraînement deviendront plus spécifiques au sport et l’intensité des activités de conditionnement augmentera également.

Il est recommandé que les activités d’entraînement d’endurance utilisées avec des joueurs pré pubères évitent la monotonie et visent à incorporer un élément de plaisir. Avant la puberté, il est également suggéré que l’intensité soit limitée à des niveaux modérés et que les volumes d’entraînement (c’est-à-dire la durée ou les distances parcourues) soient progressivement augmentés pour la progression de l’entraînement. Ces deux perspectives indiquent une approche moins réglementée par rapport à celle utilisée avec des groupes de joueurs plus âgés. De cette manière, non seulement le conditionnement reste agréable, mais le jeune joueur peut également autoréguler l’intensité du travail. Les exercices de mouvement liés aux habiletés et au sport peuvent être adaptés pour le conditionnement. Les jeux de ballon avec des règles simplifiées sont un autre bon choix pour les activités de conditionnement avec ces jeunes joueurs.

 Il a été démontré que divers modes d’entraînement par intervalles sont efficaces pour améliorer les mesures de la condition physique d’endurance et les indices de performance avec les joueurs de sports d’équipe. Il a été démontré que la course en côte à haute intensité induit une amélioration significative de l’endurance, y compris le seuil de lactate, chez les jeunes joueurs de football, ce qui est également important pour les mesures de la performance du football pendant les matchs. Un protocole spécifique au football fonctionnant sur un parcours fixe impliquant un dribble de balle en alternance avec des sprints de navette vers l’arrière et vers l’avant à travers des cônes est également signalé comme suscitant des intensités suffisamment élevées pour le conditionnement anaérobie chez les joueurs plus âgés.

Les jeux de conditionnement basés sur les compétences montrent également un potentiel d’utilisation pour développer la capacité anaérobie dans différents sports d’équipe, notamment le rugby et le football. En manipulant le nombre de joueurs de chaque côté, l’aire de jeu et les règles, des intensités d’exercice de l’ordre de 87% à 91% FCmax et 91% FCmax ont été rapportées dans différents groupes de football masculin de première division. Joueurs en Angleterre et en Norvège, respectivement.

L’endurance aérobie reste une exigence clé pour les jeunes joueurs dans la plupart des sports. Il est nécessaire que les modes d’entraînement utilisés pour développer l’endurance aérobie chez les joueurs adolescents deviennent de plus en plus spécifiques au sport. Par conséquent, les modes d’entraînement croisé ne devraient être privilégiés que pendant la saison morte. En sélectionnant des périodes de travail et des intervalles de repos et de récupération appropriés, il est possible que des entraînements répétés à haute intensité obtiennent des gains d’endurance aérobie et anaérobie. Avec le temps, il s’ensuit que le développement de l’endurance aérobie du joueur mûr peut être principalement atteint par cette forme d’entraînement, en particulier pendant la saison de jeu. Encore une fois, cela peut être réalisé grâce à des exercices de conditionnement appropriés basés sur les compétences ou à des jeux de conditionnement.

6. Préparation physique chez les athlètes confirmés

Chaque athlète veut être plus fort, plus explosif, plus rapide, plus agile. Quand deux athlètes avec un talent à peu près identique ou similaire se retrouvent sur les côtés opposés d’un court, celui qui a les meilleures caractéristiques physiques l’emportera très probablement.  Avec des progrès incontestables des compétences techniques et des tactiques diverses, le progrès dominant dans le monde du sport est encore inscrit sur la planification physique. La performance physique de qualité est devenue une priorité absolue dans le sport professionnel, non seulement pour améliorer les performances sportives mais aussi pour prévenir les blessures. Avant de créer un plan de performance et un programme, un athlète passe par une série complète de tests posturaux afin que d’éventuels défauts de mobilité, de stabilité, de contrôle moteur puissent être déterminés et d’éventuelles asymétries ou déséquilibres pourraient être révélés.

Tout commence par le dépistage fonctionnel des mouvements et se poursuit par des tests actifs et passifs de régions corporelles topologiques individuelles. Tous les résultats rassemblés donnent des premières indications sur ce à quoi ressemblera le début de la période de préparation. Cela signifie en fait que s’il y a eu une asymétrie enregistrée chez l’athlète, par exemple, une position sur une ; jambe, cela nécessitera une modulation du plan d’entraînement jusqu’à ce que cette asymétrie n’ait pas été corrigée, car commencer l’entraînement à pleine charge avec l’asymétrie mentionnée représente des risques plus élevés de blessures et limite les résultats de l’entraînement. Lorsque le corps a été mis dans des conditions optimales en ce qui concerne la mobilité, la stabilité et lorsque les éventuelles asymétries et déséquilibres musculaires ont été corrigés, les tests spécifiques du moteur d’endurance, de force, de puissance, de vitesse et d’agilité peuvent commencer.

Lorsque les tests sont terminés, une création d’un plan de préparation détaillé et d’un programme commence, qui est orienté au maximum vers l’individu et dépend des résultats des tests ainsi que des exigences biomécaniques, fonctionnelles et du sport automobile.

Au cours d’un cycle d’entraînement d’un an, tous les tests posturaux et moteurs sont répétés de manière transitoire. Tout d’abord pour contrôler l’état du système de locomotion en ce qui concerne la relation entre mobilité / stabilité et secondaire afin de s’assurer que le niveau de motricité obtenu en période de préparation est maintenu ou, de préférence encore, augmente progressivement. Après l’âge de 18 ans, des études montrent que le conditionnement physique est le deuxième facteur le plus important de la performance sportive. La mentalité est le premier facteur.

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Les bénéfices de la préparation physique chez un athlète de haut niveau

Un programme de conditionnement physique de qualité présente de nombreux avantages mentaux et physiques. Ces avantages peuvent sonner vrai pour les athlètes dans n’importe quelle discipline et comprennent:

  • Augmentation de la confiance en soi sur et en dehors du terrain de jeu
  • Des joueurs avec plus de force et de résilience
  • Compétences cognitives optimisées
  • Augmentation de la technique et de la puissance ;
  • Promouvoir la force mentale ;
  • Diminution du nombre et de la gravité des blessures sportives ;
  • Fatigue retardée lors de la lecture ;
  • Meilleure performance ;
  • Récupération plus rapide et plus complète ;
  • Assure une pratique de qualité ;
  • Rend l’athlète meilleur dans son sport et potentiellement dans d’autres sports ;
  • Amélioration de la santé et de la qualité de vie.

Pendant tous les entraînements et séances physiques, les entraîneurs doivent être conscients de leur équipement et de leur environnement. Tout l’équipement doit être dans un état sûr et utilisable. L’équipement dangereux doit être retiré de l’accès et jeté ou réparé. Le laisser autour crée le potentiel pour qu’il soit accidentellement utilisé par un joueur inconscient. L’entraîneur doit également vérifier l’environnement, comme le terrain de jeu ou le sol du gymnase, pour s’assurer qu’il n’y a aucun danger.

De plus, les entraîneurs doivent superviser leurs athlètes pendant toutes les séances de conditionnement physique. Ils doivent s’assurer que les athlètes sont bien hydratés et ne se fatiguent pas trop. Les athlètes devraient être encouragés par les entraîneurs à faire une pause ou à ralentir lorsque cela devient nécessaire.

Les entraîneurs qui peuvent trouver le bon équilibre dans leurs routines de conditionnement physique tout en assurant la sécurité de leurs athlètes sont ceux qui réussissent le mieux. Documenter les progrès et célébrer les succès, y compris une formation et des pratiques sécuritaires, peuvent enrichir le processus de conditionnement physique.

7. Quelques témoignages sur la préparation physique

Joueuse de golf « Je m’entraîne avec Nicolas depuis quelques années maintenant et je vois nettement les progrès que j’ai fait grâce à ses exercices originaux et efficaces. Je recommande beaucoup de faire de la préparation physique avant toute compétition officielle ».

Jim marathonien «   Je viens du milieu de la course à pied et j’ai couru trois marathons jusqu’à ce que je passe aux triathlons. Depuis que je travaille avec un préparateur physique, mon temps de 5 km est plus rapide, ma distance sur 8 km est plus rapide et mon meilleur temps sur 1km est de 6:41, donc j’ai été très encouragé par cela. Dans l’ensemble, j’ai amélioré ma course à pied et mon vélo, et j’ai beaucoup plus de force de base que j’utilise en particulier pendant la course ».

Betty « Mes hanches me faisaient mal, j’avais de l’arthrose, je ne pouvais pas courir sans douleur et mon médecin m’a dit que j’avais besoin d’une double arthroplastie de la hanche. J’étais dévastée. J’ai commencé la recherche d’une solution.

J’ai décidé de travailler avec un préparateur physique, en faisant un entraînement d’amélioration de la mobilité dans le cadre de ma routine d’entraînement personnelle. Les résultats étaient incroyables. Après seulement deux semaines, je n’avais plus de douleur. Cela fait maintenant six mois et ma vie a changé et le meilleur, je n’ai pas besoin de chirurgie de remplacement de la hanche.

L’entraînement individualisé avec un préparateur est destiné à tous ceux qui souhaitent un contrôle corporel maximal, une flexibilité et une amplitude de mouvement utilisable ».

Edouard basketteur amateur « J’ai commencé à m’entraîner avec un préparateur physique en mai 2016. J’ai 64 ans et je continue de jouer au basket avec des gars dans la vingtaine! Il ne fait aucun doute dans mon esprit que ce ne serait pas possible si je ne m’entraînais pas avec Jeremy.

Ma première blessure sportive grave est survenue à peine 2 jours avant mon 58e anniversaire. Après plusieurs blessures, je savais que je devais faire quelque chose. La première chose que je mentionnerai est que Jeremy est un excellent professeur, ce qui, à mon avis, va bien au-delà d’être juste un entraîneur. Pendant tout le temps que nous avons travaillé ensemble, je ne me suis pas blessé une seule fois en m’entraînant seul. Je suis resté indemne de blessures graves jusqu’en mars 2018, une période de près de deux ans, jusqu’à ce que je subisse un ménisque déchiré en jouant au basket et que je subisse une chirurgie arthroscopique.

Sur la base des 20 mois d’entraînement avec Jeremy, j’étais très confiant qu’il ferait un excellent travail pour me remettre à jouer. Exactement quatre semaines et un jour plus tard, je jouais à nouveau! Un de mes coéquipiers a voulu savoir pourquoi j’avais arrêté, alors je lui ai parlé de l’opération au genou. Il a dit: « Tu as joué comme ça après avoir été opéré? » J’étais si heureux que je pouvais à peine le supporter. Au début, je pensais que les entraîneurs personnels allaient juste vous frapper le visage et vous crier dessus, mais GHF Personal Training était tout sauf cela. Si vous restez actif, vous pouvez faire beaucoup de choses ».

8. Les préparateurs physiques les plus connus

  • Antonio Pintus (football) : né en 1962, préparateur physique de la Juventus, Chelsea, Udinese, Monaco, West Ham, Marseille, Palerme, Sunderland, Olympique lyonnais, Real Madrid.
  • Fabien Richard (individualisation de la performance) : né en 1972, il fonde en 2003 sa propre entreprise Fabien Richard Consulting. Instructeur FIFA et préparateur physique individuel, il est responsable de nombreux footballeurs professionnels (Clément Grenier, Yohan Cabaye, Florian Thauvin, Riyad Mahrez, Sadio Mané). Il intervient également sur d’autres sports (Nicolas Batum en NBA, Pierre Latour meilleur jeune du Tour de France 2018). Fondateur de la marque de matériel de sport TAKEPOWER.
  • Franck Martini (coachglobal): né en 1963, professeur agrégé d’EPS, chercheur en neurobiologie et psychophysiologie, doctorat en sciences de l’Éducation, hypno thérapeute, préparateur mental et physique de plusieurs champions du monde et internationaux de VTT (UCI), kitesurf, boxe anglaise, française, skicross, kayak etc.
  • Éric Bedouet (football) : né en 1954, préparateur physique des Girondins de Bordeaux depuis 1999 et de l’équipe de France depuis 2013

Questions et Réponses

Quels sont les types de préparation physique ?

Historiquement, on différenciait deux types de préparation physique, la « générale » et la « spécifique ». La préparation physique générale (PPG) tente à accroitre les qualités physiques servant de socle, notamment la capacité aérobie ou la capacité de production de force. La préparation physique spécifique (PPS) cherche à amplifier les qualités propres à la spécialité sportive.
Depuis les années 2000, on parle plutôt de préparation physique dissocié et de préparation physique intégré (sous-entendu par rapport à la discipline sportive).

Quelle formation de préparateur physique choisir ?

Pour être crédible et se dire préparateur physique, il faut suivre une formation qui n’existe qu’en France délivrée par les Université des sports. Pour ce faire, vous devrez avoir une Licence STAPS (Mention Entrainement Sportif), pour vous dire préparateur physique et avoir votre carte professionnelle. Ce diplôme est un processus simple et n’est pas assez reconnu pour prétendre être un préparateur physique de haut niveau. De ce fait, il est vivement recommandé à tous étudiants préparateurs physiques voulant rejoindre le haut niveau de continuer votre cursus scolaire et de valider un Master 2 en Préparation Physique (Bac +5). Ce diplôme va vous ouvrir beaucoup plus de porte contrairement à une Licence.

Combien d’heures travaille un préparateur physique ?

Le préparateur physique ne compte pas ses heures. Il est très souvent le 1er à arriver au stade, et le dernier à repartir. Sans prendre en compte les déplacements des matchs et compétition à extérieure, le préparateur physique à plein temps dans un club pro fait bien plus que 35h par semaines. Dans ce métier, le travaille le week-end est habitude puisque c’est principalement le jour des compétitions.

Sources :

- https://fr.wikipedia.org/wiki/Pr%C3%A9paration_physique
- https://fr.wikipedia.org/wiki/Entra%C3%AEnement_sportif
- https://www.sports.gouv.fr/emplois-metiers/diplomes-et-encadrement/

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