7 conseils pour négocier son salaire lorsque l’on est au chômage

Vous êtes au chômage depuis une longue période ? et vous pensez que négocier votre salaire va être compliqué ? Pas de panique, puisque nous avons trouvé quelques arguments, qui pourront vous aider à négocier au mieux votre salaire.

7 conseils pour négocier son salaire lorsque l’on est au chômage

Les chômeurs de longue durée représentent 45% des demandeurs d’emplois en France, soit 1.2 millions de personnes et 4.2% de la population totale active française. Il s’agit en majorité de personnes peu qualifiés, dont les plus de 50ans représentent la plus grande proportion. Cette catégorie est celle qui a la plus faible statistique de retrouver un travail sous 1 an, car les employeurs en ont généralement peur. Ainsi et dans ces conditions, il parait compliqué pour cette population d’être en mesure de négocier son salaire lors d’un entretien d’embauche. Et pourquoi, il existe quelques stratégies à mettre en place, et qui peuvent leur rapporter gros.

Savoir identifier les besoins de l’employeur

Avant toute chose, sachez que si vous êtes en processus de recrutement avec un employeur, cela signifie qu’il a un besoin de main d’œuvre à pourvoir.  C’est-à-dire que vous pouvez lui apporter de la valeur pour son entreprise. L’enjeu est justement de bien cerner les attentes de l’employeur. C’est-à-dire, s’intéresse-t-il plutôt à vos expériences, vos compétences, votre force physique, vos capacités d’apprentissage, votre disponibilité en période de pic d’activité. N’hésitez pas à poser de nombreuses questions à l’employeur, elles vous permettront d’obtenir de l’information. Vous devrez ensuite baser votre négociation de salaire en proposant des arguments alignés avec les attentes de l’employeur.

Valoriser ses expériences et compétences

Quel que soit votre parcours professionnel, votre période de chômage de longue durée, ou encore vos études, vous avez forcements des compétences qui intéressent l’employeur avec lequel vous êtes en discussion. Dans ce cadre-là, et une fois que vous les avez identifié (cf paragraphe précédent), il faudra arriver à les mettre en avant. Par exemple, si le poste à une dimension internationale, et que vous avez habité plusieurs mois à l’étranger, même pour un tour du monde, vous pourrez le souligner lors de l’entreprise, et probablement que cet argument sera pris en considération dans votre négociation salariale. A contrario, il ne sert à rien d’argumenter sur des compétences que vous disposez, mais qui ne seront pas utiles dans le poste où vous candidatez.

Parler de vos expériences comme si elles sont récentes  

Par ailleurs, et comme vous sortez d’une période de chômage longue, parfois de plusieurs années, essayez d’aborder vos expériences professionnelles comme si celles-ci étaient dans un passé relativement récent. Effectivement, car une expérience trop ancienne pourrait ne pas être retenue par le recruteur, car dépassée dans le temps. Néanmoins, sans cacher les dates auxquelles vous avez eu les expériences, laissez entendre que vous auriez la même contribution professionnelle aujourd’hui. Enfin, donnez beaucoup de détails, afin de montrer que les exemples que vous citez sont encore frais dans votre tête. Le mieux étant de bien noter ces éléments en amont par écrit, afin de pouvoir le répéter, et d’éviter de se mélanger les pinceaux dans ses histoires.

Rassurer l’employeur sur votre implication

Un employeur a généralement peur de recruteur un chômeur de longue durée, puisqu’il a peur que le candidat ait oublié l’implication et la motivation nécessaire à un travail de salarié. Ainsi, il faut le rassurer sur le fait que vous serez une personne fiable, qui sera motivée et impliquée dans l’entreprise. Dans ce cadre-là, il faut souligner les périodes d’activités que vous avez eu pendant votre période de chômage. C’est-à-dire les  activités personnelles ou associatives que vous avez mené, et qui peuvent rassurer que le fait que vous êtes une personne ponctuelle, capable de se lever le matin, et surtout qui sait se motiver lorsqu’elle a un but. Hésitez pas à en faire trop, puisque le recruteur partira avec un a priori négatif, le but étant de renverser la vapeur en votre faveur.

Dites que n’êtes pas resté déconnecté

Si vous êtes dans un métier nécessitant des compétences techniques précises, ou dans une industrie ayant une forte innovation technologique, il est préférable de mentionner que lors de votre période de chômage, vous n’êtes pas resté déconnecté de l’industrie dans laquelle vous souhaitez à nouveau travailler. C’est-à-dire que vous vous êtes documenté, avez consulter des sites internet sur la profession, ou ayez profité de ce temps pour vous former à de nouvelles compétences, qui vous seront utile pour vos futures expériences professionnelles. Le mieux étant de montrer que vous avez utilisé à profit de le temps de cette période de chômage de longue durée, et qu’à certains égards, celle-ci a pu vous aider à vous développer personnellement, voir professionnellement.

Laisser entendre que vous serez prêt à dire NON

Afin qu’une négociation soit fructueuse, il faut que l’employeur ait le sentiment que vous puissiez refuser sa proposition de salaire. Ce n’est pas parce que vous êtes chômeur de longue durée que vous devez accepter n’importe quelle condition. Tout du moins, l’entreprise doit avoir le sentiment que vous êtes de bonne composition, afin de reprendre le pied à l’étrier, mais qu’à la fois, votre recrutement ne se fera qu’à des conditions de rémunérations que vous avez définis, et qui doivent être alignées avec les conditions du marché. Sachez que le marché de l’emploi fonctionne sur le rapport de l’offre et la demande, et qu’en période de plein emploi, votre période de chômage de longue durée n’est pas très impactant, mais qu’il le sera beaucoup plus lorsqu’il y a plus de monde que d’offres d’emploi sur le marché.

Essayer de négocier des avantages en nature

Si lors la négociation vous réalisez que l’employeur ne souhaite pas votre octroyez votre demande de rémunération, vous pouvez essayer de négocier des avantages en nature, qui seront des charges comptables pour l’entreprise, et pourraient leurs couter moins cher que le montant de l’augmentation que vous demandez. Il est possible de demander une prise en charge kilométrique de vos frais de déplacements, ou encore une prise en charge des frais de garde vos enfants ou encore un participation à votre loyer, tout ceci étant encadré par la loi. Il s’agit là de pratiques qui existent couramment dans les entreprises, mais il faut néanmoins que votre employeur y trouve un intérêt à le faire. Au sujet de la garde des enfants, vous pourrez justifier sur le fait que cela vous permettra de rester plus tard au travail, et qu’il s’agit d’un bon investissement pour l’entreprise.

Pour résumer, que vous soyez actuellement au chômage ou en activité, négocier à fond votre salaire d’embauche dans votre nouvelle entreprise, car il est plus facile de négocier à l’entrée, qu’une fois salarié. Et si vous avez des questions, vous pouvez les poser dans les commentaires ci-dessous.

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