La méthodologie en 9 étapes pour négocier son salaire
Les 9 astuces pour négocier son salaire, listés dans l’ordre à suivre :
1. Commencez par évaluer votre valeur sur le marché
- Situation géographique
- Années d’expérience dans le secteur
- Années d’expérience sur des postes de management
- Résultats obtenus lors d’une expérience professionnelle
- Niveau d’éducation
- Niveau de carrière
- Compétences
- Diplômes et certifications
- Rareté de vos compétences sur le marché de l’emploi
2. Évaluer la réalité du marché
- Quel est le salaire moyen pour le poste ?
- Les salariés reçoivent-ils des primes et autres avantages ?
- Quelle est la moyenne dans votre situation géographique et dans les villes voisines ?
- Combien les entreprises similaires de votre région paient-elles les employés occupant ce poste ?
3. Préparez vos points de négociations
- Pourquoi pensez-vous que vous méritez un salaire plus élevé que celui que l’annonce ou l’employeur propose ?
Assurez-vous d’être en mesure d’y répondre, avant d’ouvrir le sujet du salaire avec votre futur employeur et soyez aussi précis que possible. Les arguments qui peuvent vous aider peuvent être : les résultats obtenus dans les rôles précédents, les objectifs que vous avez atteints, les revenus que vous avez contribué à générer ou les récompenses que vous avez gagnées.
Si possible, utilisez des nombres réels. Vous pouvez également mentionner votre expérience dans le poste ou l’industrie convoité, surtout si vous plus d’expérience que le minimum demandé dans l’annonce.
4. Répétez avec un ami
S’entrainer à répéter vos arguments peut vous aider à gagner en confiance et à identifier les points à améliorer. La meilleure façon de pratiquer serait de faire un jeu de rôle avec un ami ou un collègue de confiance qui peut fournir des commentaires utiles.
Vous pouvez également essayer d’enregistrer votre conversations sur un appareil photo ou encore de parler devant un miroir.
5. Exprimez de la confiance en vous
Il est aussi important de mener vos négociations en toute confiance, et pas seulement à travers les mots, mais également votre gestuel. Plus vous donnez l’impression d’être serein dans votre demande, plus l’employeur sera positif dans la prise en considération de votre demande.
N’oubliez pas que vous apportez un ensemble de compétences et d’expérience à l’organisation, et que l’employeur doit tenir compte de la valeur que vous lui fournissez. Si vous estimez que l’offre initiale est inférieure à la valeur de vos compétences et expériences, ayez confiance en vous pour demander plus.
6. Demandez plus que votre objectif de salaire
Une règle fondamentale de négociation salariale est de donner à l’employeur un nombre légèrement supérieur à votre objectif. De cette façon, si l’employeur négocie, vous aurez toujours une offre salariale dont vous sentirez à l’aise d’accepter.
Si vous présentez votre demande sous la forme d’un échelle salariale, l’employeur choisira très probablement le bas de la fourchette. Assurez-vous donc que le nombre le plus bas que vous fournissez est toujours un montant que vous estimez suffisant.
7. Faites supporter les dépenses à votre futur employeur
Une autre raison pour demander une augmentation de salaire est de couvrir les coûts entrainés par ce nouveau poste. Par exemple, si vous déménagez dans une nouvelle ville pour votre travail, vous devrez payer les frais de déménagement ainsi que les coûts associés à la vente ou à la location de votre maison actuelle.
Si vous prenez un poste plus loin de chez vous, vous devrez prendre en compte les frais de déplacement, tels que le billet de train, l’essence ou encore l’usure de votre véhicule. Il n’est pas rare que les candidats demandent aux employeurs d’aligner à la hausse le salaire pour tenir compte de vos dépenses.. surtout si vous démangez en région parisienne !
8. Être flexible pour l’accord final
Si l’employeur n’est pas en mesure de fournir le montant de salaire que vous voulez, il peut offrir d’autres formes de rémunération. Par exemple, vous pourriez être en mesure de négocier plus d’actions gratuites, des billets de train offerts, de jours de vacances supplémentaires ou encore un accord de travail à distance en « Work From Home ».
Ne soyez pas timide à demander des alternatives. Dans certains cas, ils peuvent être tout aussi intéressant, voir plus précieux, qu’un chèque de paie. Et l’entreprise peut avoir moins de charge à régler que lors d’une augmentation de salaire.
9. N’ayez pas peur d’arrêter la négociation
10. Remerciez vivement le recruteur
Enfin, et en ultime conseil :
Même si vous finissez par refuser l’offre, il est important de le faire de manière amicale et professionnelle. Le monde est petit. Vous pourriez retomber sur le recruteur dans d’autres situations dans l’avenir.
Voilà, si vous avez des questions, vous pouvez le faire dans les commentaires ci-dessous, et un camarade se chargera d’y répondre.