7 erreurs à ne pas faire lors du choix de son « nom de marque »

7 erreurs à ne pas faire lors du choix de son « nom de marque »

Vous devez choisir un nom de marque pour votre entreprise, et vous êtes à la recherche de conseils afin de viser juste. Il y a quelques règles de bons sens, afin de ne pas faire d’erreurs. Car effectivement, il peut être compliqué (voir couteux) de chercher à faire machine arrière.

  • 1. Le choix d’un nom de famille

N’est pas entrepreneur qui veut mais qui peut. Fier de votre prouesse, vous avez décidé de donner votre patronyme à votre marque. Est-ce vraiment une bonne idée ? À moins que vous ne soyez aussi célèbre que Beyonce Knowles ou Michaël Jordan, votre nom de famille n’évoquera rien à vos prospects. En outre, très peu de personnes (environ 30 %) sont capables de se remémorer les noms de familles qu’ils ont entendus. Si en plus, c’est celui d’un inconnu croisé au hasard d’un salon d’exposition, les probabilités sont encore plus faibles…

  • 2. Un nom trop fantaisiste

Même si l’originalité est toujours la bienvenue dans le secteur de la communication, attention à ne pas en faire trop… Essayez donc de retenir des termes aussi farfelus que « abricomollo », « pampantech », « Match00253″… Difficiles à prononcer et encore plus à retenir, ces noms déversent leurs marques plus qu’autre chose. De plus, il n’est pas possible d’identifier le secteur d’activité à leur lecture. C’est pourquoi, avant de choisir un nom de marque, il est préférable de lire un guide complet sur le sujet. Cela vous évitera de faire marche arrière et de contourner les nombreuses dépenses que cela occasionne.

  • 3. Il est trop proche d’un concurrent

Faut-il vraiment rappeler pourquoi c’est une très mauvaise idée de calquer son nom sur celui d’une entreprise concurrente ? Premièrement, vos clients ne se rappelleront jamais de vous. Deuxièmement, vous risquez d’être poursuivi en justice pour plagiat et violation de propriété intellectuelle. Dans un premier temps, il se peut que cette stratégie ô combien douteuse vous aide à générer des ventes. Cependant, auréolé d’une aura de contrefaçon, vous ne parviendrez jamais à vous hisser parmi les meilleurs de votre secteur. De plus, les risques encourus sont trop élevés pour un gain minime.

  • 4. Un mot ou une expression dépassé

Les expressions à la mode, il y en a des tonnes et malheureusement, elles disparaissent aussi vite qu’elles n’ont vues le jour.  En 2019, il était de bon ton de dire « je suis en PLS » pour signifier que l’on ne se sent pas bien. Surfant sur la tendance, vous avez décidé d’appeler votre entreprise de boissons énergisantes « La fin du mode PLS ».

En 2019, OK. En 2020, quand les vapeurs de l’année précédente ne sont pas encore évaporées, pourquoi pas ? Mais pensez-vous vraiment qu’en 2022, votre marque aura encore une chance d’apparaître sur les rayons de magasin ? Attention quand vous décidez de suivre les tendances… En un rien de temps, cette attitude peut se retourner contre vous.

  • 5. Vérifiez le sens dans les langues étrangères

Si cela peut vous rassurer, vous n’êtes pas le seul à avoir commis cette erreur.  En 2016, le constructeur automobile KIA a décidé de commercialiser en Grande-Bretagne un nouveau modèle de voiture : la KIA provo. Malheureusement, l’entreprise a rencontré un problème de taille… Pour les Anglais, provo fait référence à l’Armée républicaine irlandaise provisoire, une faction indépendantiste qui a causé plus de 1 000 morts entre 1969 et 2001. Essayez donc de deviner la suite de l’histoire

Pour adapter sa peluche à l’effigie du loup présent dans le petit chaperon rouge, IKEA a décidé de traduire le nom originel « LUFSIG » à la lettre près. Résultat : le jouet a été appelé « Lo Mo Sai », une expression populaire grossière qui renvoie aux parties génitales des mères… Dès que l’enseigne a réalisé son erreur, elle a remplacé le terme injurieux par un autre évoquant la bonne fortune.

  • 6. Votre nom ne correspond pas à votre produit

Effectivement, si le sens donné par le nom de votre marque est trop loin de votre produit, vous aurez moins de chances d’être mémorisé de la part d’un potentiel client. C’est à dire qu’il faut que le nom de votre produit utilise un champ sémantique (ou y fasse allusion), afin que le client puisse associer le service qu’il recherche au nom de votre marque.

  • 7. Ne pas choisir un nom trop long

Afin de maximiser la chance d’être retenue par vos futurs clients, il est recommandé de choisir un nom de marque plutôt court. Effectivement, les noms de marque trop long sont plus difficiles à mémoriser, et ainsi, d’être intégré dans le cerveau de vos clients. Du coup, prenez plutôt un nom de marque court, avec deux syllabes maximum. D’ailleurs, vérifiez en amont que le nom de domaine est disponible avant de vous décider.

Enfin, vérifiez que le nom n’a pas déjà été déposé auprès de l’INPI.

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