Article écrit par la Coach naturopathe spécialisée en Neurosciences, Stéphanie Griset.
Comment arriver à sortir de son conditionnement ?
Nous verrons dans un premier temps pourquoi nous sommes dans une lutte, puis les questions à de poser pour sortir de cette lutte. Ensuite je vous expliquerai la nécessité de sortir de notre conditionnement et enfin je conclurai avec la notion de connexion.
Ce qui nous détruit ce sont les efforts, les luttes, les successions de bataille. Un Homme joyeux n’est pas esclave de l’effort. Ce qui compte c’est de comprendre la lutte elle même.
L’esprit se sent négatif par nature, il lutte pour être ou devenir quelqu’un. Et c’est cet ambition qui nous pousse à la lutte. Quand nous luttons il y a un conflit, ce conflit c’est la différence entre ce que nous sommes et ce que nous voulons être, ce que nous voulons prouver. Si nous constatons ce fait sans imposer l’état de paix, l’esprit pourrait cesse de lutter et il peut apprendre énormément. C’est la découverte d’un champ de richesse propice à la joie. En effet ainsi cette réflexion permet de passer d’un état de lutte là un état de vigilance à la joie.
Mais aujourd’hui tout le monde a envie de réussir, nous sommes dans une lutte incessante pour avoir toujours plus : plus de possessions matérielles, plus d’argent, un statut plus impressionnant, plus de beauté…Un modèle imposé par la société dont je n’avais pas conscience quelques années auparavant. Je l’ai moi même bien expérimenté en luttant pour accéder à une promotion. Une fois en poste d’acheteur j’ai continué ma lutte car je ne m’imaginais repartir en arrière. J’aurais vécu ce retour en arrière comme un échec personnel et que penseraient mes proches, ma famille, mes amis, mes collègues si je décidais de reprendre mon précédent poste d’agent de maîtrise alors que je suis cadre. Le Graal pour la majorité des personnes… C’était absolument inenvisageable de garder la face dans une telle situation, il fallait continuer la lutte coûte que coûte, je voulais prouvé que j’en étais capable. J’ai juste prouvé en réalité que j’étais un être humain avec des limites, ce que mon corps m’a rappelé en me dirigeant en plein burnout.
Le contentement c’est la cessation de la lutte grâce à la conscience de cette mécanique. Mais nous ne nous demandons jamais si la chose pour laquelle nous luttons en vaut la peine. Et si nous prenions le temps de nous interroger avec des questions du style : Est ce que cet objectif pour lequel je lutte correspond à mes valeurs profondes, à mon chemin de vie, à mon moi profond…Nommez cela avec les termes qui vous convient…Ce ne sont que des mots…A vous de vous approprier celui qui vous convient.
Demandez vous pourquoi, pourquoi êtes vous prêt à tels ou tels sacrifices, prenez le temps d’y réfléchir, ce n’est pas du temps de perdu, les réponses ne vous viendront pas systématiquement… Nous ne sommes pas habitués à nous poser de telles questions mais plutôt à avancer toujours plus haut la tête sous l’eau. Mais c’est avec cette façon d’agir que nous perdons notre temps car nous passons à côté de l’essentiel, nous passons à côté de qui nous sommes réellement.
Il faut choisir de résister au conditionnement mais ça personne ne nous l’apprend. Choisissons d’arrêter de parler en terme de succès ou d’échec même si la société, l’éducation, la publicité entre autre nous incitent à continuer cette lutte pour un idéal de succès : devenir respectable, cadre, consommer…
Choisissons de faire quelque chose qui nous fera vibrer, ainsi nous pourrons nous détourner de cette reconnaissance, et nous ne penserons plus en terme de succès ou d’échec. Nous n’aurions plus à lutter en tant que tel, car lorsque l’on est alignée
Sortir de son conditionnement, demande de se connaître et de s’accepter sans préjugé mais avec bienveillance uniquement. Lorsque l’on est conscient de soi-même, notre esprit devient plus présent et vif. Prenez la décision de vous écouter, accordez-vous un peu de temps dans un endroit tranquille et ressentez. Devenez un observateur, rien de plus. Ne cherchez pas à modifier ce que vous pensez, ni changer ce que vous ressentez. Si vous sentez une émotion, ne la citez pas, prenez simplement conscience qu’elle est là. La seule chose que vous devez faire est d’observer, permettre et accepter. Éloignez de vous, pour un instant le mental avec sa notion de bien et de mal. Vous verrez c’est très instructif et parfois surprenant, le corps ne ment pas.
Si nous développons en nous cette connexion intérieure, elle s’exprimera naturellement en dehors de nous. C’est cela la beauté intérieure, la beauté et la liberté d’être-soi. Et ainsi vous n’aurez plus besoin de lutter, mais seulement de suivre votre intuition et vous faire confiance. Ceci est un bout de mon histoire : un peu tardivement c’est vrai car j’étais moi même dans cette lutte, j’ai fait le choix de suivre mon intuition de changer de métier pour vibrer en tant que coach naturopathe. Nous avons tous le droit et peut être même le devoir de vibrer. N’hésite pas à partager avec moi si tu le souhaites dans les commentaires ci-dessous, je répondrai avec grand plaisir.
Bravo Stéphanie pour ce beau témoignage.
Et félicitation pour avoir su faire face à l’adversité non pas en luttant mais en regardant les choses en face en toute conscience et bienveillance avec toi même.
Un grand merci pour ton retour Sylvie ! J’ai mis du temps à comprendre que ma lutte était vaine car je n’étais pas en phase avec mes valeurs. A l’époque c’est mon corps qui a dû m’envoyer des signaux pour me stopper dans ma lutte. Avec cet article je souhaite faire prendre conscience au plus grand nombre qu’il faudrait choisir de ne pas lutter jusqu’au burnout mais de se poser les bonnes questions pour éviter d’atteindre ce stade.