Si vous décidez d’équipe votre vélo d’un porte-bébé, afin de pouvoir transporter votre enfant, voici les critères techniques à prendre en considération, lors de votre achat :
1. La sécurité pour l’enfant
Les pieds dans les rayons peuvent être être dangereux pour les enfants. Les repose-pieds ne suffisent pas ; les pieds peuvent glisser ou votre enfant peut tout simplement oublier et laisser pendre ses jambes. Il est essentiel que tout siège soit équipé de sangles de fixation pour les pieds, idéalement dans des puits de pieds enveloppants. Faites attention à ce qui pourrait atteindre les rayons – des articles tels que des écharpes, des mitaines sur des ficelles et de longs lacets – et assurez-vous qu’ils ne le peuvent pas. Le protège-jupe qui équipe les roadsters néerlandais est une barrière supplémentaire utile.
Les petits doigts peuvent également se coincer, généralement dans la selle à ressorts d’un adulte plutôt que dans les rayons. Si votre selle a des ressorts, remplacez-la par une selle sans ressorts ou fabriquez ou achetez un protège-doigts. Des protecteurs de ressort de selle existent si vous n’avez pas envie de faire du bricolage avec une bande de plastique rigide et des attaches zip.
Pour assurer la sécurité de votre enfant, la plupart des sièges utilisent un harnais à trois points, avec des sangles passant sur les épaules et se fixant entre les jambes. Il est préférable d’avoir également une ceinture ou une barre à la taille, car les tout-petits peuvent parfois glisser des bretelles lorsqu’ils dorment. Les sièges qui s’inclinent vers l’arrière atténuent ce problème, car votre enfant ne s’affaissera pas dans les sangles.
Les sièges pour enfants ne sont pas aussi visibles que les remorques pour enfants ou les cycles de remorque lorsque vous êtes sur la route, et certains conducteurs ne vous accorderont pas autant d’attention. Si c’est un problème là où vous roulez, envisagez un autocollant lumineux » bébé à bord » ou une lampe LED clignotante fixée sur le siège enfant.
2. Le confort
Les sièges pour enfants à vélo doivent offrir un soutien complet du dos et de la tête. Même dans ce cas, le cou d’un enfant endormi ne sera pas bien soutenu, il est donc préférable que le siège soit également inclinable. Si c’est le cas, vous pouvez également utiliser un oreiller gonflable pour le cou en forme de fer à cheval (disponible dans les magasins pour bébés et destiné à être utilisé dans les sièges de voiture) ou un coussin pour le cou Hamax pour un soutien encore meilleur.
Un certain type de rembourrage de siège est essentiel, et il doit être facilement amovible pour que vous puissiez le laver. Les enfants ayant récemment acquis la propreté se mouilleront un jour ou l’autre, généralement lorsque vous oublierez d’apporter un pantalon de rechange ! Pour plus de confort, utilisez des pneus plus larges sur votre vélo et faites-les rouler à une pression légèrement inférieure ; la plus grande poche d’air dans les pneus « mangera » les bosses et absorbera mieux les vibrations.
3. La protection contre les intempéries
La protection contre les intempéries est également essentielle. Les enfants assis sur un siège enfant ont très facilement froid car ils ne produisent pas de chaleur comme la personne qui fait du vélo. Mettez au moins une couche de plus sur votre enfant que sur vous – les grenouillères d’extérieur tout-en-un doublées de polaire sont bonnes, tout comme les salopettes en hiver.
4. L’âge du bébé
En effet, les éléments requis pour les porte-bébés varieront forcément avec l’âge de votre tout petit. Il existe plusieurs tailles sièges de vélo pour enfants plus âgés sur le marché.
5. L’équilibre
Même si vous avez l’habitude de rouler avec des sacoches arrière, il faut s’habituer à un siège enfant. Les sacoches placent le poids autour ou entre les essieux. Le siège enfant place le poids au-dessus et, surtout, derrière l’essieu arrière, ce qui déstabilise le vélo. Prenez un fil à plomb pour vérifier où se trouve la base du siège par rapport à l’essieu arrière.
Plus la distance derrière l’essieu est courte, meilleure sera la tenue de route. Si elle est à l’horizontale ou devant, c’est encore mieux. Il n’y a pas de distance maximale absolue, mais une distance inférieure à 10 cm est une règle raisonnable. Avant de rouler avec votre enfant sur le siège, essayez de le charger d’un poids lourd, comme un sac de pommes de terre de 7 à 10 kg, et faites un tour.
Vous pourrez ainsi vous faire une idée précise de la différence de comportement du vélo avec un passager sur le siège. Au début, vous vacillerez, surtout à faible vitesse. Ne soyez pas tenté de vous lever sur les pédales pour monter les côtes. Le vélo se comportera mieux avec votre poids sur la selle, alors passez les vitesses et faites plutôt des tours.
6. Le nombre d’enfants
Il est possible d’utiliser les sièges avant et arrière sur le même vélo, mais à moins de vivre dans un endroit plat, cela rend le vélo très encombrant. Une remorque pour enfants est une solution supérieure pour deux enfants. Si vous n’avez besoin que d’un seul siège, alors, malgré ses inconvénients de manipulation, les avantages de pédalage et de sécurité d’un siège arrière en font la meilleure option.
7. Le type de sièges
Il existe trois types de sièges arrière : en porte-à-faux sur le tube de selle, fixés sur un porte-bagages arrière et fixés directement sur le tube de selle et les haubans. Les sièges qui se fixent au cadre – ou à un porte-bagages boulonné au cadre – sont plus stables et plus robustes, mais ne peuvent pas être montés sur des vélos à suspension arrière.
En ce qui concerne les sièges avant, ils se fixent généralement au tube supérieur, à une barre fixée au-dessus ou à un support sur le tube de direction. Certains sièges sont en plastique moulé, comme des versions plus petites des sièges arrière, tandis que d’autres – destinés aux enfants plus âgés qui peuvent se tenir seuls – sont simplement de petites selles et des repose-pieds boulonnés au vélo.