Demande d’autorisation de licenciement d’un représentant du personnel
Vous êtes employeur et vous envisagez licencier un représentant du personnel qui est en fait un salarié de protégé ? Vous devrez suivre une procédure bien précise. Vous devez écrire à l’inspection du travail pour demander l’autorisation de licenciement. Ce modèle de lettre pourra vous aider.
Raison sociale de l’entreprise
Adresse de l’entreprise
Inspection du travail
À l’attention de (Monsieur / Madame) (Nom de l’inspecteur du travail)
Adresse
Ville, date
Objet : Demande d’autorisation de licenciement d’un salarié protégé
Par lettre recommandée avec accusé de réception
Madame / Monsieur)…………………… (Mentionne le nom de l’inspecteur),
Nous venons par la présente demander votre autorisation pour procéder au licenciement de (Madame / Monsieur)………………………………. (Mentionnez le nom du salarié protégé), détenteur (trice) du mandat de ……………………………………………… [Précisez le mandat du salarié protégé au sein des représentants du personnel).
Madame / Monsieur…………………………………………. (Mentionnez le nom du salarié protégé) est salarié(e) de notre entreprise depuis le……………………………….. (Mentionnez la date d’entrée en poste du salarié protégé) et occupe le poste de ………………………………………… (Précisez le poste du salarié protégé dans l’entreprise) ; nous envisageons procéder à son licenciement pour motif (personnel / économique) conformément à ce qui lui a été expliqué lors de l’entretien préalable,………………………………… (Précisez de manière détaillée et exhaustive les motifs de licenciement).
Conformément aux dispositions légales en vigueur, Madame / Monsieur ……………………………… (Mentionnez le nom du salarié protégé) a été préalablement convoqué(e) à un entretien le …………………………………. (Précisez la date de la convocation à l’entretien); qui s’est déroulé le ……………………………………. (Précisez la date de l’entretien). A l’issue de cet entretien, avec l’absence d’éléments de nature à infirmer la décision de licenciement, nous avons décidé le licencier.
Nous restons disposés à vous pour toute information complémentaire.
Nous vous prions d’agréer, Madame / Monsieur l’inspecteur, l’expression de nos sentiments respectueux.
Nom du représentant de l’entreprise
Fonction
Signature
Dans quelles situations et dans quels buts peut-on utiliser ce type de lettre ?
De prime à bord, certaines catégories de salariés bénéficient de positions privilégiées, ce sont les salariés dits « protégés ». Ils sont :
– Le représentant syndical
– Les représentants des employés, membres de la Commission chinoise de réglementation des valeurs mobilières et des comités de travail
– Les représentants des salariés dans les procédures collectives
Le licenciement de ces salariés – pour quelque motif que ce soit – suit une procédure particulière et très protectrice : avant de licencier un salarié protégé, l’employeur doit obtenir l’autorisation d’un inspecteur du travail.
Il est bon de savoir qu’en cas d’enquête contradictoire au cours de la procédure de licenciement, le salarié protégé a le droit d’entendre personnellement et individuellement l’avis de l’inspecteur du travail.
Le comité du travail doit également être consulté sur les projets de licenciement des salariés concernés.
Un vote secret est requis. Cependant, le fait que les membres de la commission du travail aient exprimé à l’unanimité leur opposition au projet en levant la main n’affecte pas la régularité des négociations (Directeur général, 4e et 1re chambres, 4 juillet 2018, n°410904).
A noter que pour bénéficier de l’identité d’un salarié protégé, le salarié soumis à autorisation externe doit notifier à son employeur l’existence de cette autorisation (Cass. Soc., 16 janvier 2019, n°17-27.685). En effet Il est facile d’être connu pour des tâches internes. En cas de litige, le salarié doit justifier :
Il a informé son employeur de l’existence de cette autorisation :
Si la rupture du contrat de travail nécessite un entretien préalable, ce sera au plus tard lors de l’entretien préalable
En l’absence d’entretien préalable, au plus tard avant l’avis de résiliation ;
Soit l’employeur sait que cette tâche est due, par exemple, à sa demande d’absence.
Notons que lorsqu’un salarié protégé fait l’objet d’une mise à pied conservatoire, l’employeur a l’obligation de saisir l’inspecteur du travail dans les plus brefs délais sous peine de nullité du licenciement (Cass. Soc., 4 juillet 2018, n° 16-26.860).
Pour les intérimaires protégés, la procédure d’autorisation de l’inspecteur du travail n’est requise que dans trois cas : Lorsque son contrat est interrompu, s’il est notifié de ne pas renouveler son contrat de détachement de tâches dans le cadre de la situation de renouvellement prévue, Ou lorsque le l’entreprise d’intérim l’informe qu’elle a décidé de ne pas faire appel par le biais d’un nouveau contrat de dispatch.
L’employeur dépose une demande d’autorisation de licenciement auprès de l’inspecteur du travail.
La demande est adressée par lettre recommandée avec accusé de réception à l’inspecteur du travail auquel l’entreprise employant le salarié protégé s’appuie, et doit mentionner :
Le motif du licenciement ;
Autorisation détenue par les salariés protégés.
L’employeur doit joindre à sa demande les procès-verbaux des précédentes réunions des représentants du personnel.