Modèle de lettre de demande de mise sous tutelle
Lettre de demande de mise sous tutelle, comment faire une demande de mise sous tutelle ?
Lettre recommandée avec avis de réception
[Votre nom]
[Adresse]
[Ville, État, Code postal]
Madame, Monsieur le Juge des Tutelles
Adresse du Tribunal du lieu de résidence du majeur à protéger
[Ville, État, code postal]
[Date]
Objet : demande de mise sous tutelle
Madame, Monsieur, le juge des tutelles,
Je soussigné(e), (Nom et prénom), demande que (Nom et prénom et lien de parenté avec cette personne), qui réside à (indiquer l’adresse et préciser si la personne vit seule), soit placé(e) sous tutelle.
En effet, (nom de la personne à placer sous tutelle) est actuellement (notez les problèmes de santé de la personne) et n’est plus en mesure de gérer seul son patrimoine et les formalités administratives courantes.
Aussi, conformément aux articles 425 et suivants du Code civil, je sollicite de votre part l’ouverture d’une tutelle pour (Nom et prénom de la personne à tutorer) afin de la protéger.
Je reste à votre disposition pour toute information complémentaire dont vous pourriez avoir besoin (et je suis prêt à être votre tuteur).
Nous vous prions d’accepter, (Madame, Monsieur), les meilleurs vœux du juge des tutelles.
[Votre signature]
[Votre nom en lettres moulées].
Pièces jointes :
Certificat médical, certificats éventuels de parents demandant la tutelle si désirée.
Quand utiliser cette lettre de demande de mise sous tutelle ?
Votre parent âgé est désorienté ou dépendant ? Vous avez des difficultés à gérer seul ses papiers et ses démarches administratives ? Vous avez le sentiment de ne plus pouvoir protéger vos propres intérêts ? Vous estimez qu’il est nécessaire de le protéger juridiquement ? Vous voulez entreprendre les démarches nécessaires pour le placer sous tutelle ? Vous envoyez une lettre au juge des tutelles pour demander la mise sous tutelle.
Ce que dit la loi sur les mesures judiciaires de protection des majeurs
Il existe trois mesures de protection judiciaire des majeurs : la tutelle du tribunal, la curatelle et la tutelle. La tutelle est une mesure judiciaire destinée à protéger un adulte et/ou tout ou partie de ses biens s’il n’est plus en mesure de veiller à ses intérêts. Un tuteur est alors désigné pour assister, voire remplacer la personne dans les actes de la vie civile. Qui peut demander une mise sous tutelle ? La personne à protéger, son conjoint, son concubin, un parent, d’autres personnes qui entretiennent avec elle une relation étroite et stable, ou le procureur de la République. Lors de l’audience, le juge entendra la personne à protéger et la personne qui a demandé la mise sous tutelle. Le juge décidera alors si la mise sous tutelle est nécessaire et, le cas échéant, nommera un tuteur. Quelles sont les conséquences de la mise sous tutelle ? La personne continue à prendre des décisions personnelles et à accomplir seule certains actes « strictement personnels ». Il est libre de choisir son lieu de résidence et peut entretenir des relations personnelles avec qui il veut. Toutefois, il ne peut pas contracter seul un mariage ou une union civile. Le tuteur peut prendre les mesures de protection strictement nécessaires pour mettre fin au danger que court le majeur en raison de son comportement. Il doit en informer le juge. En ce qui concerne les biens, le tuteur est le seul à pouvoir effectuer des actes d’administration. Pour les actes de disposition, seul le conseil de famille ou, à défaut, le juge peut les autoriser. Le majeur peut rédiger son propre testament avec l’autorisation du juge.
Nos suggestions pour votre lettre.
Connaître le tribunal compétent : Il s’agit du tribunal du lieu de résidence du majeur à protéger. Pensez à faire établir un certificat médical par un médecin inscrit sur une liste établie par le procureur de la République et attestant de l’altération des facultés de la personne (coût : 160 euros), ainsi qu’une copie de la carte d’identité de la personne concernée par la mesure de protection juridique. Conservez une copie de la lettre (lettre + certificat médical), ainsi que l’accusé de réception.