Modèle de lettre de demande de maintien individuel des garanties : mutuelle
Lettre recommandée avec avis de réception
[Votre nom]
[Adresse]
[Ville, État, Code postal]
Mutuelle (Dénomination de la mutuelle)
Nom prénom de l’assureur
[Adresse]
[Ville, État, code postal]
[Date]
Objet : demande de maintien individuel des garanties
Madame, Monsieur,
Suite à la rupture du contrat de travail (à durée déterminée ou indéterminée) de (nom du salarié) le (date de la rupture), je vous informe du souhait du salarié de bénéficier de la portabilité des garanties proposées par la mutuelle de l’entreprise.
Conformément aux conditions requises, je vous informe que ledit licenciement vous donne droit à des allocations de chômage pour (type de rupture, par exemple licenciement, fin de contrat) pour une période de (durée).
Je vous informe que le fonds de mutualisation sera financé par (préciser le mode de financement : mutualisation, cofinancement ….).
Je vous serais reconnaissant de bien vouloir tenir compte de ce changement de situation et de me tenir informé dès que la mise à jour de vos services aura lieu.
Dans l’attente, je vous prie d’agréer, Madame, Monsieur, l’expression de mes sentiments les meilleurs.
[Votre signature]
[Votre nom en lettres moulées].
Pièces jointes :
Les documents relatifs à la résiliation du contrat de travail et du contrat avec la mutuelle, par exemple la lettre de licenciement ou la copie du contrat établissant les garanties.
Quand devez-vous utiliser cette lettre de demande de maintien des garanties ?
Vous êtes employeur et l’un de vos salariés dont le contrat de travail vient de prendre fin vous a informé qu’il souhaitait continuer à bénéficier des garanties offertes par la mutuelle de l’entreprise. Vous devez donc informer la mutuelle de cette demande de portabilité.
Ce que dit la loi sur la mutualité et le maintien individuel des garanties
La loi Evin du 31 décembre 1989 prévoyait le maintien individuel des garanties après la rupture du contrat de travail pour un motif indépendant de la volonté du salarié, par exemple en cas de licenciement, de retraite ou d’invalidité. L’article 14 de l’accord national interprofessionnel (ani) du 11 janvier 2008 (modifié par un avenant du 18 mai 2009) prévoit également le maintien de ces avantages, mais pour une proportion plus élevée de salariés. En effet, avec cet accord, le maintien concerne tous les salariés dont le contrat de travail a été rompu lorsque la rupture ouvre droit à l’indemnisation du chômage (sauf en cas de faute lourde du salarié). La durée du maintien est égale à 1/3 de la durée du droit à l’indemnité de licenciement, sans être inférieure à 3 mois. Le maintien s’applique aux prestations de santé et/ou de prévoyance fournies avant la fin du contrat de travail. Les contributions respectives du salarié et de l’employeur au paiement des cotisations restent inchangées. Cet ANI a été étendu à toutes les entreprises adhérentes à une organisation patronale signataire de l’accord initial du 11 janvier 2008 (medef, cgpme, upa), ainsi qu’aux entreprises non adhérentes incluses dans le champ d’application de l’ANI. Les secteurs qui n’entrent pas dans le champ d’application de l’ANI ne sont pas encore concernés par ces dispositions. Il s’agit du secteur agricole, des professions libérales et du secteur médico-social. Un arrêté d’extension est nécessaire pour ces secteurs. Le point de départ de ce système est le jour de la fin du contrat de travail. L’employé peut mettre fin à son contrat dans les 10 jours en informant son employeur par écrit. L’employeur dispose de 10 jours après cette période de » réflexion » pour informer la mutuelle du choix du salarié (soit 20 jours après la fin du contrat de travail).
Nos suggestions pour votre lettre.
Nous vous conseillons d’adresser cette demande de maintien individuel de la couverture par une lettre simple à la mutuelle. Veillez à respecter le délai de 20 jours à compter de la fin du contrat.